Latin nyelvű forrásszövegek műfaji átalakulása a magyar nyelvű kódexirodalomban

Dátum
2013-07-01
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La quasi-totalité des codices de langue hongroise de la fin du Moyen Âge couvre les besoins spirituels des frères laïques et des religieuses qui ne maîtrisent pas le latin, et ils sont uniquement composés de traductions des oeuvres religieuses en latin. Dans le cas des textes voués à la contemplation et à l’ enseignement, l’une des caractéristiques de ces traductions est que le choix du genre n’ est nullement déterminé par le genre des oeuvres latines originales, mais par l’ objectif du traducteur ou du copiste à l’ égard du texte. Réalisé entre 1529 et 1531 dans le couvent dominicain de l’île aux Lièvres (aujourd’hui l’île Marguerite), le Codex d’ Érsekújvár, particulièrement riche et destiné à un usage aussi bien personnel que communautaire, nous en fournit un bon exemple. L’ édition critique et la numérisation du codex ont été publiées en 2012. En écrivant la préface de l’ édition nous avons réussi à identifier quelques nouvelles sources qui, arrachées à leur contexte et à leur genre d’ origine, sont passées dans notre codex, changeant ainsi de genre et s’adaptant à leur nouveau cadre. Márta Sövényházi, rédactrice et copiste proncipale du codex, nomme prédication tout enseignement qui se rattache aux fêtes de l’ année ecclésiastique, et «enseignement» tout autre traité ou prédication. Dans la présente étude nous comparons la traduction du deuxième sermon de Hugues de Saint-Cher écrit pour le quatrième dimanche de Carême à l’ original, et nous prenons en compte les éléments grâce auxquels le traducteur transpose le sermon de tempore en un «enseignement» homogène sur la pénitence.


La quasi-totalité des codices de langue hongroise de la fin du Moyen Âge couvre les besoins spirituels des frères laïques et des religieuses qui ne maîtrisent pas le latin, et ils sont uniquement composés de traductions des oeuvres religieuses en latin. Dans le cas des textes voués à la contemplation et à l’ enseignement, l’une des caractéristiques de ces traductions est que le choix du genre n’ est nullement déterminé par le genre des oeuvres latines originales, mais par l’ objectif du traducteur ou du copiste à l’ égard du texte. Réalisé entre 1529 et 1531 dans le couvent dominicain de l’île aux Lièvres (aujourd’hui l’île Marguerite), le Codex d’ Érsekújvár, particulièrement riche et destiné à un usage aussi bien personnel que communautaire, nous en fournit un bon exemple. L’ édition critique et la numérisation du codex ont été publiées en 2012. En écrivant la préface de l’ édition nous avons réussi à identifier quelques nouvelles sources qui, arrachées à leur contexte et à leur genre d’ origine, sont passées dans notre codex, changeant ainsi de genre et s’adaptant à leur nouveau cadre. Márta Sövényházi, rédactrice et copiste proncipale du codex, nomme prédication tout enseignement qui se rattache aux fêtes de l’ année ecclésiastique, et «enseignement» tout autre traité ou prédication. Dans la présente étude nous comparons la traduction du deuxième sermon de Hugues de Saint-Cher écrit pour le quatrième dimanche de Carême à l’ original, et nous prenons en compte les éléments grâce auxquels le traducteur transpose le sermon de tempore en un «enseignement» homogène sur la pénitence.

Leírás
Kulcsszavak
Forrás
Studia Litteraria, Évf. 52 szám 3-4 (2013): Prózai kegyességi műfajok a kora újkorban , 20–33.